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Pierre Camille Galmiche

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Pierre Camille Galmiche
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Camille Auguste Marie Pierre GalmicheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Autres informations
Distinctions

Pierre Camille Galmiche, né le à Metz et mort le à Nice, est un magistrat français.

Jeunesse et études

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Pierre Camille Galmiche, né à Nice[1], est le fils du général Marie-Olivier Galmiche. Il étudie au collège Stanislas puis à la faculté de droit de Paris et à l'École libre des sciences politiques "Sciences Po" où il obtient sont doctorat en droit[2],[3].

Parcours professionnel

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Il débute à Paris en octobre 1946 comme attaché stagiaire à la cour de cassation. Nommé Juge suppléant au Ressort de la cour de Dijon en 1949 et Paris en 1950.

Promu juge de classe 3 en 1952 puis juge d'instruction au tribunal de première instance d'Autun.

En 1954, il est affecté à Provins puis Melun en 1958.

En 1961, Il représente le ministère public en tant que procureur du tribunal de première instance de Constantine[2],[4].

Affaires notoires et dossiers sensibles

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Lors de son installation officielle à Bordeaux par le préfet de région Verger, l'avocat général évoque les affaires délicates de par la qualités des justiciables mis en cause[5].

Initiation du dossier Catastrophe du boulevard Lefebvre en 1964 en tant que juge d'instruction au tribunal de première instance de la Seine[6].

Promu en 1969 premier juge d'instruction au même tribunal, il traite plusieurs affaires politiques :

  • Comité d'action civique de l'ORTF concernant le retour des grévistes à la télévision[7],[8],[9];

Il continue sa carrière en 1973 comme conseiller à la cour d’appel de Paris et inspecteur des services judiciaires[33],[4].

Fin de carrière

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En 1976, il est nommé procureur général près la cour d’appel de Basse-Terre, en 1980 procureur général près la cour d’appel de Bordeaux.

En 1985, Il est remplacé par le procureur général Claude Jorda[34],[35]et termine sa carrière en 1985 à Rennes[36],[37]où il assiste à la prise d'otages de magistrats par Khalki[38].

Le procureur général fait valoir ses droits à la retraite à Rennes en 1989[39].

Décorations

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Notes et références

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  1. Insee, « Acte de décès de Camille Auguste Marie-Pierre Galmiche », sur MatchID
  2. a b et c « Biographie Pierre Galmiche Magistrat (E.R.) », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  3. Morgane Valageas, « Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles », sur annuaire-magistrature.fr, (consulté le ) : « DD, Diplôme de science politique »
  4. a et b « Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles », sur annuaire-magistrature.fr, (consulté le )
  5. Barbastre, « Pierre Galmiche est nommé procureur général près la cour à appel de Bordeaux en remplacement de M. Constant Quatre », Sud Ouest,‎ , p. 4 (lire en ligne) :

    « de votre passage à Paris les dossiers traités "des délits de presse, dossiers politiques et affaires délicates par la qualité des justiciables en cause" »

  6. « La catastrophe DU BOULEVARD LEFEBVRE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Jean-Pierre Filiu, Mai 68 à l'ORTF : Une radio-télévision en résistance, Nouveau Monde éditions, , 347 p. (ISBN 978-2-36583-117-8, lire en ligne)
  8. « M. BERNARD GRIVEAU ENTENDU COMME TÉMOIN », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Claude Frédéric, Libérer l'O.R.T.F., Éditions du Seuil, (lire en ligne)
  10. Police: recueil de coupures de presse, F. Maspero, (lire en ligne)
  11. « M. SARTRE EST INCULPÉ D'INJURES PUBLIQUES », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Mme SIMONE DE BEAUVOIR EST INCULPÉE DE DIFFAMATION ENVERS LA POLICE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Jean-Pierre Barou, Sartre, le temps des révoltes, Stock, (ISBN 978-2-234-06736-3, lire en ligne)
  14. Pierre Egea, Le président de la République et la liberté d’expression, Paris, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-09506-0), P199-214
  15. (en) Jean-Paul Sartre, A Bibliographical Life, Northwestern University Press, (ISBN 978-0-8101-0430-3, lire en ligne)
  16. Henri Leclerc, Un combat pour la justice, La Découverte, (ISBN 978-2-7071-7625-7, lire en ligne)
  17. « M. Alain Geismar a été écroué à Fresnes », Le Monde.fr,‎ , p. 27 juin 1970 — Geismar. qui a choisi Me Henri Leclerc comme défenseur, a été présenté vendredi matin à M. Galmiche, juge d'instruction chargé de l'affaire. (lire en ligne, consulté le )
  18. « M. GEISMAR A ÉTÉ CONDUIT EN AMBULANCE AU PALAIS DE JUSTICE », Le Monde.fr,‎ , Dans les couloirs il a ensuite marché et gravi à pied plusieurs escaliers pour gagner le cabinet de M. Galmiche, premier juge d'instruction (lire en ligne, consulté le )
  19. « Aranda chez le juge Galmiche », sur INA Institut National de l'Audiovisuel, (consulté le )
  20. Thierry Wolton, Les écuries de la Ve, Grasset, , 324 p. (ISBN 978-2-246-39429-7, lire en ligne)
  21. « LES DÉVELOPPEMENTS DE L' " AFFAIRE ARANDA " », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. Le Crapouillot: gazette poilue, Crapouillot, (lire en ligne), P24 Si Me Floriot demande un peu de patience à son client, c’est qu’en coulisse il négocie sa reddition avec le juge Galmiche.
  23. « ENTENDU COMME TÉMOIN PAR M. GALMICHE M. Albin Chalandon : il n'y a pas de scandale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « L'affaire Gabriel Aranda », sur France Inter, (consulté le )
  25. « M. ARANDA DÉCIDE DE CHANGER D'AVOCAT », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. « NON-LIEU POUR M. ARANDA INCULPÉ DE VOL DE DOCUMENTS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. (en-US) Bryan Muller, « L’affaire de Rugy : quand le quinquennat macronien rappelle l’époque Pompidou », sur The Conversation, (consulté le ) : « Au même moment, le juge Galmiche décide de poursuivre Gabriel Aranda pour vol de documents. Le tribunal, clément, prononce un non-lieu ainsi qu’une amende de 2 000 francs pour diffamation contre le ministère de l’Équipement – une amende réduite à 300 francs en appel. »
  28. « M. Alain Jaubert obtient 1 franc de dommages et intérêts », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « À Paris M. VINCENT MONTEIL MET EN CAUSE UN AGENT ISRAÉLIEN DISPOSANT D'UN PASSEPORT FRANÇAIS DANS L'ASSASSINAT DE MAHMOUD HAMCHARI. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. « DOSSIER SECRET SUR ISRAËL LE TERRORISME », sur calameo.com (consulté le ), Pages 236-7, 241-3, 245, 247 , 255
  31. « La mystérieuse " disparition " d'un fondé de pouvoir de l'OAS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « M. DIDIER GONSOLIN EST INCULPÉ POUR COMPLICITÉ DE RECEL DE CADAVRE DANS L'AFFAIRE RAYMOND GOREL », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 3 octobre 1973, 73-91.325, Publié au bulletin (lire en ligne)
  34. Bernadette Dubour, « JUSTICE/ COUR D'APPEL Le procureur général retrouve Bordeaux », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  35. Bernadette Dubourg, « Les conclusions du procureur », Sud Ouest,‎ (lire en ligne) :

    « Même si le parquet est plus qu'une administration, une entreprise dont le procureur doit avant tout coordonner et canaliser le message de Paris. Mais vous me permettrez ce paradoxe, je pense qu'il est aussi de la dignité de la justice de ne pas être sans cesse au premier rang. »

  36. a et b Direction de l'information légale et administrative, Journal Officiel de la République Française. Lois et décrets, Paris, DILA Direction de l'information légale et administrative, (lire en ligne), P9110
  37. « Le nouveau procureur général est un ancien de l'École de la magistrature », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  38. Philippe Broussard et Robert Broussard, Mémoires, Stock, (ISBN 978-2-234-06797-4, lire en ligne)
  39. Décrets du 3 janvier 1990 portant nomination (magistrature) (lire en ligne)
  40. « Paris, O r a n g e : Les d e u x 14 Juillet Dans l'ordre de la Légion d'honneur », Sud Ouest,‎ , P2 (lire en ligne)

Liens externes

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